Tu es un randonneur confirmé ou débutant, tu souhaites rejoindre un groupe pour profiter toute l’année des chemins belges ou de montagne, le Club Alpin Belge est le lieu de rencontre pour ceux qui souhaitent s’adonner à la marche sportive. Consulte l’agenda des activités et rejoins-nous !
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Tu aimes passer du bon temps et partager tes sensations avec d’autres pratiquants ? Alors essaie les randonnées à la journée en Belgique ! Découvre la nature et un environnement exceptionnel…
Témoignage de Magalie, Pratiquante, 21 ans :
« Ce qui m’attire, en randonnée, c’est de participer à des sorties groupées, pas trop longues, par exemple le weekend. Souvent, je me laisse guider. J’aime également en apprendre un peu plus sur la nature qui m’entoure, sur le patrimoine, etc… mais à dose raisonnable. »
La forêt, la campagne, les collines dessinent les paysages de notre beau pays. Une sortie à la journée permet de se dégourdir les jambes, de développer son endurance, tout en profitant de ces paysages.
Ambiance feutrée de la forêt. Un chevreuil aboie et s’enfuit en bondissant. Senteur d’humus. Nous marchons vite, mais nous prenons le temps… Relax, zen attitude. Pas de réseau, nous sommes coupés du monde.
Le mot clé ce cette passion est la diversité ! Diversité des paysages, diversité des saisons, diversité du petit peuple qui habite les milieux traversés, diversité des participants.
Tu aimes prendre ton temps, accéder à des paysages incroyables ? Alors essaie la randonnée en autonomie.
Témoignage d' Amandine, pratiquante, 16 ans :
« Arrivés au-dessus du Mont Thabor, nous avions tout autour de nous un paysage à 360°. Je me sentais minuscule. Je voyais des montagnes, à perte de vue. La vue portait jusqu’aux écrins. Face au paysage, adieu la faim, la fatigue, les multiples douleurs, … Je vis pleinement l’instant présent, comme si l’univers se résumait à ce qui m‘entoure. C’est dans ces instants que je comprends à quel point ce monde est beau et quelle chance nous avons de vivre ici. »
La montagne ne se laisse pas conquérir sans effort: elle exige que l’on prenne le temps de s’approcher, de l’apprivoiser, de la comprendre. Une fois ces préalable accomplis, elle nous offre ce qu’elle a de plus beau, de plus sauvage. Elle ne nous laisse jamais indifférents ou déçus. Elle est comme ça …
Trouver/proposer des lieux de bivouacs en Belgique :
Fan de sensations ? Alors essaie les randonnées du vertige! Explore des endroits exclusifs, loin des sentiers encombrés…
Témoignage de Serge, moniteur en randonnée :
"Ma passion, c’est emmener les participants dans des endroits magiques, où ils se sentiront à leur vraie place. Pour y parvenir, rien de tel qu’un parcours initiatique, préparatoire à la rencontre avec soi-même!
C’est dans les approches que nous prenons, pas à pas, la mesure de l’environnement qui nous entoure."
Silence. Cris d’animaux. Chants d’oiseaux. Vent ou simple déplacement d’air. Bruit de l’eau qui coule. Une branche craque sous nos pieds. Nous entrons en nous-mêmes, puis l’instant d’après nous nous ouvrons au monde… Arrive le passage technique. Concentration.
Comme un zoom arrière, nous sommes projetés à notre vraie place. Petits, fragiles, démunis face à l’immensité. À ce moment nous sommes ce que nous devons être, nous prenons toute la mesure de notre humanité. Le passage difficile se franchit comme une naissance. Il débouche sur la lumière…
La randonnée, c’est une invitation vers un ailleurs, même si cet ailleurs est juste derrière la porte. Randonner ici ou là-bas, c’est en fin de compte la même recherche de simplicité, de contemplation tranquille, de rythmes plus lents.
Randonner ici , c’est apprendre sa région. C’est découvrir des belles personnes qui empruntent les mêmes sentiers. C’est aussi découvrir une nature qui nous surprend tant on pensait la connaître, à tort.
Randonner là-bas , c’est le plaisir de se préparer, de partir à l’aventure dans une région moins connue. C’est s’approcher d’autres cultures, d’autres paysages. C’est aussi se permettre une plus grande ampleur, s’essayer à l’autonomie, à la vie « à la dure ». En fin de compte, randonner, c’est toujours apprendre à mieux se connaître, à vivre en paix avec soi-même.
Image : Thibaut Debelle, Nisramont
Pour commencer, il faut rêver ! Tout le monde est capable de mettre un pied devant l’autre. Si pour une raison ou pour une autre le rêveur ne peut disposer de ses pieds, il peut disposer des pieds d’un autre (voi aussi « randonner quand on est PMR »), et rêver encore plus fort !
Aucun prérequis n’est nécessaire. Nous l’avons dit : il suffit de rêver ! Alors mets tes chaussures et sors ! Tu apprendras bien vite quelles chaussures te conviennent le mieux, et quels vêtements te protègent le mieux contre la pluie ! Tu veux t’engager dans une aventure plus exposée ? Demande conseil aux autres randonneurs et aux moniteurs en randonnée (voir liste) sportive du CAB : ils pourront de donner les milles astuces qui t’assureront un séjour magnifique.
De nombreux cercles organisent régulièrement des randonnées en tous genres : pour sportifs, pour amoureux de la nature, pour « trekkers », … Tu découvriras des randonnées de quelques heures, d’une journée, de plusieurs jours avec nuits en refuge, de plusieurs jours en autonomie, des randonnées de nuit, de 10, 20, … 100 km. La diversité est impressionnante !
La randonnée, c’est aussi un sport : ton corps va bouger, tu vas porter un sac à dos (parfois très lourd), tu vas franchir des dénivelés impressionnants, des torrents et des passages vertigineux. En hiver, tu devras évaluer le risque d’avalanches, manipuler un DVA (détecteur de victimes d’avalanches), choisir ton itinéraire là où les sentiers sont effacés par la neige. Tout cela se prépare, aux niveaux technique, physique et mental. Mais rassure-toi, les cercles du CAB te feront profiter de l’expérience de leurs membres, ou te proposerons des formations spécifiques.
Si tu veux aller plus loin, tu peux même devenir moniteur en randonnée sportive, en suivant un cursus complet qui débouche sur un brevet reconnu par l’ADEPS. Ce brevet est équivalent à celui d’accompagnateur en montagne et sous certaines conditions peut être reconnu par les pays alpins.
Tu es une personne à mobilité réduite, et tu aimerais randonner. Impossible ? Non, nous en sommes CABaples ! En selle sur une joëllette, et c’est parti ! Sur une quoi ? Une joëllette. Renseigne-toi bien : certains cercles proposent ce type d’activité, ou pourront t’aiguiller sur ces clubs de randonnée dont c’est la vocation spécifique. Tu relèves le défi ?
La randonnée peut se pratiquer à très petit budget. Le seul poste incompressible est celui des chaussures de marche ! Par contre, si tu vises une expédition de 2 semaines en autonomie, en hiver, le budget risque de se corser : équipement d’hiver, raquettes à neige, équipement de sécurité (pelle, sonde à neige et DVA), sac à dos, tente, sac de couchage, réchaud, traineau, etc.
Profite donc des nombreuses possibilités offertes par les cercles du CAB : le prêt de matériel y est souvent organisé. Si tu préfères l’option de la guidance, ton accompagnateur pourra te louer ou te prêter du matériel.
Est-ce que tu peux guider une randonnée pour d’autres membres du CAB ? Oui, bien sûr ! En Belgique ou à l’étranger, tu peux parfaitement préparer un itinéraire, et inviter d’autres membres à t’accompagner. Tu les guideras à titre de volontaire (bénévole). En tant que membres, les personnes que tu guides sont responsables de leur progression.
Par contre, si tu veux pratiquer en tant que professionnel rémunéré, ou guider des personnes qui ne sont pas membres du CAB, il convient de porter les brevets nécessaires à la pratique. En Belgique, le brevet de Moniteur Initiateur en Randonnée Sportive, reconnu par l’ADEPS suffit. À l’étranger, c’est une autre histoire, en particulier en montagne. Dans ce cas, le brevet de Moniteur Entraineur en Randonnée Sportive est obligatoire, de même qu’une reconnaissance administrative du pays de destination.
